J’ai eu l’inspiration de cet article car autour de moi en ce moment c’est ce qui résonne le plus souvent chez mes amis, moi même, les nouvelles personnes que je rencontre… Alors si c’est le cas pour beaucoup de personnes de mon entourage, je pense qu’il y a encore beaucoup d’autres personnes avec ces questionnements, de ne pas savoir quoi faire et si je peux aider à planter des graines, c’est avec plaisir.

Je vais d’abord parler un peu de mon expérience. J’ai été embauchée dans une usine qui ne me correspondait pas du tout éthiquement, je ne m’y sentais pas bien, je m’isolais de beaucoup de personnes, et plus le temps passait, plus je sentais mon ventre se crisper et même des nausées avant de partir travailler! Voilà un début de burn out que l’on peut aussi appeler « Syndrome de l’épuisement professionnel », de dépression, je dormais mal, mon poids jouait au yoyo, soit je me remplissais, soit je ne mangeais plus… Puis une amie qui a connu tout ça m’a bien aiguillée là-dessus, elle m’a aidée à comprendre que je faisais un burn out (Merci, je sais que tu te reconnaîtras 🙂 ). Grâce à ça, j’ai pu m’écarter de ce travail qui n’était pas en résonance avec ce que je vibre au plus profond de moi mais ça n’a pas été facile au début. Je veux en parler car j’ai des copines actuellement qui traversent cela en ce moment et qui culpabilisent et se sentent mal à l’idée de « profiter du système ». Non! ce n’est pas profiter du système que d’admettre que l’on est en dépression et que si on continue à aller bosser tous les jours à contre coeur c’est du suicide à petit feu…. Les problèmes de santé commenceront à se faire ressentir, problèmes de dos, douleurs abdominales, mauvais sommeil, irritabilité, certains vont même jusqu’au cancer…. quant aux suicides réels (je ne parlerais pas de chiffres car je ne sais pas si ils sont réels, mais cherchez les infos si vous le souhaitez). Tout ça pour dire qu’on reste dans une situation de « confort » (même si ce n’est pas confortable) par peur de l’inconnu, de ce qu’il peut se passer après et surtout cette culpabilité de « profiter du système ». Pour ma part, d’après ce que j’ai pu vivre, du moment où je me suis éloignée de cette usine, que j’ai profité de ces mois de repos en mode « arrêt maladie », ils ont été largement nécessaires pour me reconstruire et je suis réjouie de l’avoir fait, j’ai pu avoir le temps de remettre en questions toutes mes peurs, mes croyances limitantes et savoir ce que je ferais à la place! 6 mois de réflexion, commencer à me projeter dans ce que j’aime (le Reiki entre autres) et non je n’ai pas honte, je ne ressens plus cette culpabilité et ce mal être que j’avais au début. Si on ne s’arrête pas à temps et si nous allons à l’encontre de ce qui vibre en nous, nous ressentons ce mal être grandir, le corps et le coeur nous parlent et le plus judicieux est d’écouter ce qui vibre en nous. Ce matin j’ai reçu le mail d’une amie qui a vécu cela et elle s’est réveillée un matin avec un projet en tête qui la met en joie, en la lisant je ressentais son euphorie, c’est sûr, elle a écouté son coeur! je ne serais pas étonnée que tout se mette en place facilement pour son projet mais en plus qu’elle réussira et que même ses problèmes de santé qu’elle avait avant (à cause de son ancien emploi) vont s’estomper jusqu’à peut être disparaître! (je lui souhaite en tous cas).
Là j’ai parlé travail, mais ça peut être aussi le cas pour la vie sentimentale. Je me souviens de ma mère qui s’est rendue malade parce qu’elle n’était pas heureuse (hommage à elle au passage) elle a pensé à tout le monde en s’oubliant elle-même!
Je crois et ce n’est que mon avis et ma vérité à moi (chacun peut avoir son avis) que l’on peut être amenés à rencontrer plusieurs personnes dans le sentimental et que si une attirance est réciproque, c’est qu’il n’y a pas de hasards, il y a quelque chose à apprendre l’un de l’autre, mais alors que se passe t-il si on est déjà en couple, avec des enfants….? ça fout le bordel dans la vie…. je pense que ça ne doit pas être facile c’est vrai, mais là c’est la même chose, la peur de l’inconnu « et si je plaque tout et que ça ne marche pas avec X ou Y? » . Mais si on n’est pas heureux en relation, est ce qu’il vaut mieux être mal accompagné que seul? ou plutôt être seul que mal accompagné? le corps commencera à parler aussi, à ressentir des maux de plus en plus forts si on ne s’écoute pas…. le mieux est encore d’écouter son coeur, et si ça ne fonctionne que peu de temps avec cette nouvelle personne, peut être que c’était juste pour nous faire sortir du shéma où on n’était pas bien dans cette situation de « mauvais couple », on n’était pas à sa place et pas avec la bonne personne… peut-être un tramplin pour une nouvelle vie et qui sait? peut être que c’est une relation qui durera longtemps, mais si on reste dans la position de « confort », on ne vivra que de la frustration et du regret! Je ne dirais pas comme l’adage « on a qu’une vie » je crois qu’on en a plusieurs, mais la plus importante est celle qu’on est en train de vivre et en tous cas je trouve que le temps tourne très vite!!!! Je n’ai pas envie de me retrouver vieille, ne plus pouvoir profiter et me dire « ahhhh si j’avais su…. j’aurai fait cela… j’aurai pu déclarer ma flamme à X ou Y et ça aurait peut être changé quelque chose », alors quand je le ressens je dis ce que je ressens, même si c’est pas facile, mais au moins je n’aurais pas de regrets et quelle que soit la réponse et la finalité de l’histoire, je n’ai même pas de remords de l’avoir fait, mais au pire des cas, je préfère vivre avec des remords qu’avec des regrets, mais surtout j’irai dans la direction de ce que me dictent mon coeur et mon corps à présent, en tous cas j’y travaille de plus en plus.
Si on hésite entre 2 personnes, et bien c’est pareil, je pense que écouter son coeur au moment présent et vivre à 100% chaque moment avec la personne qui nous fait vibrer à ce moment T sans se soucier de combien de temps durera la relation nous remplira et nous nourrira plus, à contrario, si on réfléchit à toutes les éventualités, si on résiste à nos émotions et impulsions, nous vivrons de la frustration et du mal être…. Je crois que l’Univers nous guide vers ces personnes qui nous font vibrer pour comprendre quelque chose, avoir des prises de conscience, nous apprendre quelque chose d’important sur nos vies. Parfois ça dure peu de temps mais si on a vécu des moments forts en conscience sans se poser de questions, il n’y a pas de regrets. Alors, laissez vous aller, lâchez prise, vivez ce que vous avez à vivre et libérez vous de ces résistances du mental. Comprenez ce qu’il y a à comprendre et vivez à 200%. La vie est belle et bien faite, j’ai totalement confiance en l’avenir, je me rends compte que si je veux contrôler les chose, je me rends malade pour rien, que tout est parfait et tout se passe naturellement si je décide de lâcher prise.
Posez vous la question maintenant, inspirez, fermez les yeux…. quelle est la bonne décision pour moi à cet instant? qu’est ce qui me fait vibrer maintenant? qu’est ce que j’ai envie de vivre maintenant? qu’est ce qui résonne juste dans mon coeur maintenant? Si je suis honnête avec moi même, quelle est la bonne décision pour ici et maintenant?
Merci à toutes ces personnes qui m’ont inspirées pour cet article, depuis ces 3 derniers jours c’est impressionnant comme ce sujet revient sur le tapis… 😉
Ôrêv

Hello Celle qui pense s’être reconnue (LOL) ne peut qu’abonder dans ton sens! Oui le stress peut aller jusqu’à tuer, pas seulement le suicide, mais également toutes les maladies psychosomatiques qui sont bien réelles, et non pas « c’est dans la tête » d’un air de dire qu’on n’est pas malade, qu’on fait semblant ou qu’on est hypercondriaques comme le pensent encore trop de gens et plus grave, beaucoup de toubibs! Le stress provoque des déséquilibres hormonaux et physiologiques dans notre corps et peut provoquer une maladie trés « symbolique » selon son emplacement ou son type, qui en dit long sur notre souffrance émotionnelle et mentale. La maladie, le mal-dit comme on l’évoque en psycho, n’arrive jamais par hasard, c’est un message de notre corps qui nous dit: « Arrête de me faire souffrir »! Mais combien d’entre nous l’écoutent vraiment? Et même si on s’écoute, combien d’entre nous accepterons un diagnostic d’origine psychologique voire psychiatrique? Il est plus facile de s’entendre dire qu’on a mal au dos parce qu’on a une lombalgie, plutôt qu’une dépression nerveuse parce qu’on en a plein le dos de notre façon de vivre. La lombalgie, on se dit qu’en prenant des cachets, ça va passer, c’est concret et pratique, la dépression, ça fait peur, car au fond on ne sait pas trop ce que c’est ni comment s’en sortir! On peut s’en sortir, mais ce sera long et incertain, donc finalement au bout du compte, qu’est-ce qu’on aura gagné si ce n’est de souffrir davantage? Oui, mais on ne le voit pas forcément comme ça! Il y a dans la « maladie » des bénéfices secondaires inconscients, une forme de lacher prise de ses responsabilités, une victimisation qui peut s’avérer pratique? Et on en vient à mettre dans la balance ce qui nous arrange le plus, le déni ou se soigner, se laisser prendre en charge ou se battre, rester inconscient de ses véritables problèmes ou leur faire face en pleine conscience avec courage et volonté? Bien des facteurs rentrent en jeu dans nos choix, la société, notre histoire personnelle, notre personnalité, nos capacités et nos incapacités… Vivre, dés le jour de notre naissance (voire avant), c’est prendre des risques à chaque instant! Et chaque instant de notre vie nous demande de faire des choix et de prendre des risques quelque soit les choix que nous adoptons. Quels choix sommes nous le plus capables d’assumer? Bisous
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Merci Joelle pour ce commentaire plein de sens, oui tu t’es bien reconnue lol 😉
Bisous
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